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Le silence n’est pas neutre – Surplace des dirigeant·e·s du Canada quant à la réforme de la criminalisation du VIH : les communautés en paient le prix

Il y a près de dix ans, le Canada a reconnu pour la première fois que la criminalisation des personnes vivant avec le VIH est préjudiciable, dépassée et ancrée dans la stigmatisation plutôt que dans la science. En 2015, l’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouvernement fédéral a nourri l’espoir. Il y avait un élan. Une promesse de moderniser la loi, de mettre fin à l’ère où les personnes vivant avec le VIH étaient poursuivies à cause de la peur et non des faits. Je le sais, car j’étais présent. En tant que membre de la Coalition canadienne pour réformer la...

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Estimation du nombre de personnes au Canada qui s’injectent des drogues

Les personnes qui s’injectent des drogues qui ne leur sont pas prescrites rencontrent souvent des défis de santé complexes et ont du mal à accéder aux soins de santé. Pour nous assurer que nous pouvons fournir les services et les ressources qui soutiennent mieux cette communauté, nous devons d’abord savoir quelle est la taille de la communauté et où elle vit. C’est pourquoi l’Agence de santé publique du Canada a créé le rapport, Estimation de la taille de la population des personnes qui s’injectent des drogues au Canada, qui estime, en 2021 : Le processus de création de ces estimations a...

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Faire progresser la sensibilisation : le groupe de travail I=I du Réseau canadien des personnes séropositives et la lutte contre la stigmatisation liée au VIH

Au Réseau canadien des personnes séropositives (RCPS), nous nous efforçons de venir à bout de la stigmatisation liée au VIH. Nous savons également que les personnes qui vivent avec le VIH représentent les plus puissantes sources d’inspiration du mouvement. C’est pourquoi notre groupe de travail I=I est dirigé par des personnes qui vivent avec le VIH, et se consacre à la diffusion de l’un des messages les plus percutants dans le domaine de la santé publique : indétectable = intransmissible. I=I signifie que lorsqu’une personne qui vit avec le VIH suit un traitement efficace et que sa charge virale est indétectable, elle ne...

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Parler de la PrEP sans détour : Priss Cryption se sert de l’art du drag pour renforcer la prévention du VIH

En ma qualité de pharmacien, de professeur de pharmacie et de chercheur qui s’avère également être une drag queen, j’ai appris une chose essentielle en clinique et dans les clubs : les gens sont à l’écoute – et retiennent ce qu’ils entendent – lorsqu’ils et elles se sentent vu·e·s. À travers mon personnage de drag queen, Priss Cryption, j’élabore des programmes qui permettent de joindre les communautés là où elles se rassemblent, en faisant connaître la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au VIH et les nouveaux outils de prévention des ITS, comme la prophylaxie post-exposition à la doxycycline (doxy-PPE), sur les scènes, dans...

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PrEP et femmes cisgenres : répondons-nous à leurs besoins?

Malgré une efficacité éprouvée chez des personnes de tous les genres, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au VIH reste méconnue parmi les femmes au Canada, et encore plus chez les femmes cisgenres. Depuis son arrivée sur le marché, la PrEP a fait l’objet de promotions ciblant certaines populations prioritaires affectées par une incidence plus élevée de VIH, mais de tels efforts n’ont toujours pas été déployés au profit des femmes cis. Cette lacune pourrait s’expliquer par le fait que, du moins au Canada, le fardeau le plus lourd de l’incidence du VIH chez les femmes cis tend à toucher surtout certains...

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Des employé·e·s de la santé ne devraient pas avoir à recourir aux tribunaux pour stopper la cyberintimidation

Le mois dernier, CATIE a obtenu une victoire historique en matière de diffamation ainsi que 1,75 million de dollars en dommages-intérêts, à l’issue de son recours à l’endroit d’une personne qui menait une campagne haineuse en ligne à l’encontre de son personnel et des bénévoles qui siègent à son conseil d’administration. Les attaques étaient axées sur notre engagement à disséminer des informations sur la santé sexuelle et, comme l’a reconnu la juge, l’homophobie. Le jugement confirme que ce type d’attaque est illégal et met en relief une faille du système : nous ne devrions jamais avoir à défendre en justice notre droit...

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