L’utilisation de la PrEP à la demande parmi les hommes gbqHARSAH : perspectives issues de l’étude PRIMP

De nombreux hommes gais, bisexuels, queers et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbqHARSAH) pourraient bénéficier d’une prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour prévenir la transmission du VIH. La PrEP désigne la prise de médicaments antirétroviraux par des personnes séronégatives afin de réduire leur risque de contracter le VIH. La PrEP est très efficace et son utilisation peut être quotidienne ou à la demande – en suivant la posologie 2-1-1, qui offre une avenue de rechange. La posologie 2-1-1 consiste à prendre deux comprimés de deux à 24 heures avant le sexe, un comprimé 24 heures après cette première dose et un autre...

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Du plaidoyer à la célébration : une journée d’hommage aux travailleur·euse·s du sexe

L’icône de l’anarcha-féminisme Emma Goldman n’a jamais dit « Si je ne peux pas danser, je ne veux pas de votre révolution » – c’est bien connu. Pourtant, cette déformation de ses paroles persiste. Peut-être parce que l’affirmation trouve écho auprès de plusieurs d’entre nous qui travaillons pour la justice sociale. L’idée était assurément présente à l’esprit du Global Network of Sex Work Projects au moment de lancer en 2019 la Sex Worker Pride [Fierté des travailleur·euse·s du sexe] – une journée mondiale annuelle pour les droits des travailleur·euse·s du sexe. En mettant l’accent sur la célébration, cette journée – le 14 septembre...

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Une partie cachée de l’iceberg : lésions cérébrales survenant après une intoxication par les drogues

La crise des drogues contaminées a coûté la vie à des dizaines de milliers de Canadiens et de Canadiennes. Cela dit, les cas d’intoxication (également appelés surdoses) non mortels sont beaucoup plus nombreux que les cas mortels. Les lésions cérébrales sont un méfait moins connu de l’intoxication par les drogues qui peut survenir dans les cas de surdose non mortelle en raison du ralentissement ou de l’arrêt de la respiration et du manque d’oxygène dans le cerveau. Ces lésions cérébrales affectent le fonctionnement du cerveau. CATIE s’est entretenu avec Shanell Twan, directrice adjointe de Streetworks, un programme de réduction des...

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Réflexions sur 20 ans d’initiatives de réduction des méfaits en Colombie-Britannique

La réduction des méfaits peut se définir de plusieurs façons, mais il s’agit pour l’essentiel d’une démarche fondée sur des données probantes, centrée sur la personne, qui vise à réduire les méfaits associés à l’utilisation de substances. Elle consiste à offrir aux personnes qui utilisent des drogues les ressources nécessaires pour faire des choix plus sains et plus sécuritaires, sans chercher à privilégier l’abstinence. J’ai travaillé dans le domaine de la réduction des méfaits et de l’utilisation de substances pendant 20 ans, et j’ai été pendant 18 ans la responsable médicale de la réduction des méfaits au BC Centre for Disease Control...

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Que faire pour que les services de consommation supervisée et les sites de prévention des surdoses répondent mieux aux besoins des femmes racisées et des personnes dont le genre est non restrictif?

Il est avéré que les services de consommation supervisée (SCS) et les sites de prévention des surdoses (SPS) permettent de réduire les méfaits et de sauver des vies. Cependant, certaines communautés comme les femmes racisées et les personnes dont le genre est non restrictif (p. ex., les personnes transgenres, de genre non conforme, non binaires et bispirituelles) peuvent se heurter à des obstacles au moment d’accéder à ces services. Pour savoir ce qu’il faut faire pour rendre les SCS et les SPS plus accessibles à ces communautés, CATIE s’est entretenu avec Cassandra Smith, responsable de l’application des connaissances au Dr. Peter Centre....

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Sommes-nous vraiment confronté·e·s à une « crise des dépendances »?

Plus de 44 592 personnes au Canada ont perdu la vie en raison de la toxicité des opioïdes depuis 2016, ce qui dépasse le nombre de Canadien·ne·s tué·e·s pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce chiffre alarmant fait ressortir la gravité de cette crise de santé publique, qui n’a fait que s’aggraver au cours de la dernière décennie. Le nombre moyen de décès quotidiens a presque triplé, passant de 8 en 2016 à 22 en 2023. Les termes utilisés pour décrire cette crise ont varié au cours de la dernière décennie, à l’image de nos efforts d’élucidation de la cause de tant de...

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