Honte au Canada : Le Groupe d’étude canadien fait fi des conseils d’experts dans ses nouvelles lignes directrices sur le dépistage de l’hépatite C

Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs (GECSSP) a publié lundi ses Lignes directrices sur le dépistage du VHC dans le Journal de l’Association médicale canadienne (résumé disponible en français). À la consternation des experts partout au Canada, y compris des spécialistes de l’hépatite C, des groupes de défense des droits et d’autres intervenants, les nouvelles recommandations sur le dépistage ignorent les conseils d’experts en ce qui concerne le choix des candidats au dépistage de l’hépatite C, ce qui établit un précédent dangereux pour les politiques de santé publique, où les dollars ont préséance sur la santé...

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Les prix dictent-ils les politiques relatives aux médicaments contre l’hépatite C?

Plus tôt cette année, la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Québec et l’Ontario ont annoncé un assouplissement des critères d’admissibilité à une couverture publique pour les médicaments anti-hépatite C qui sont en train de changer la vie des personnes atteintes, y compris Epclusa, Zepatier, daclatasvir et asunaprévir. Pour la première fois, ces médicaments seront accessibles aux personnes ayant des scores de fibrose plus bas (plus le score de fibrose est élevé, plus il y a de cicatrices dans le foie causées par la maladie, c’est-à-dire la cirrhose.)[i]  

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Comment s’assurer que les actions de sécurité publique ne contreviennent pas à la mise en place de stratégies de réduction des méfaits ?

La transmission du VIH et du VHC constitue encore aujourd’hui un problème de santé publique de première importance.  Certains comportements, comme l’usage de drogues par injection et par inhalation, entraînent des risques importants de transmission. En effet, selon les données de surveillance [i], 15 % des personnes qui vont dans les centres d’accès au matériel d’injection et d’inhalation sont infectées au VIH et 63 % au VHC.

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5 bonnes nouvelles à Ottawa pour le mieux-être des gars qui aiment les gars

À Ottawa, les gars gais, bisexuels, bispirituels, queer et d’autres gars qui aiment gars, que nous soyons cis ou trans (GBT2Q), avons de quoi être fiers. Ce sont des membres de nos communautés qui ont fondé MAX, le premier organisme avec un mandat de santé globale GBT2Q de l’Ontario (et le troisième au Canada). Cet hiver et ce printemps, voici cinq autres bonnes nouvelles pour le bien-être de nos communautés :

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Women + PrEP: 5 Important Facts

The emergence of PrEP has highlighted important gender inequalities in HIV transmission and HIV prevention. PrEP, or pre-exposure prophylaxis, is a drug that HIV-negative people (including women!) can take to help prevent HIV; however, most discussions about PrEP focus on men. Despite representing fewer new HIV infections than men, women also need innovative HIV prevention methods.

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Travail du sexe des hommes et des personnes trans : décriminaliser et défaire les préjugés

Je me vois souvent contraint de commencer mes billets sur le travail du sexe en parlant du Grand Prix de F1 de Montréal. Chaque année, dans la foulée du Grand Prix – et particulièrement l’année dernière, en juin – les médias se font un plaisir, sinon un devoir, de prendre d’assaut ce qu’ils perçoivent comme une violente augmentation de l’exploitation sexuelle et de la traite des femmes dans le cadre de ces évènements sportifs. Cette médiatisation s’inscrit dans une approche abolitionniste aux effets néfastes, ceux-ci incluant une surveillance accrue, des arrestations plus fréquentes et des risques de déportation plus élevés...

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